Luc Ferrari
Presque rien avec instruments
Exploitation des concepts n°5
2001
fl, ob, cl, bss. cl, bsn, tpt, tbn, pno, perc, 2 vln, vla, vlc, cb & audio
25'
© 2018 / ONA 0359
listen
buy
Notify me!
Other formats
to be published soon
Enquire
Performance Set Rental
Score, Parts & Audio
Learn more
Subscription plans
Include it in a plan to access
the full catalog from 1€/month
the full catalog from 1€/month
« he use of instruments is abstract,
the memorised sounds that accompany the orchestra are abstract. »
the memorised sounds that accompany the orchestra are abstract. »
« Abstrait l’emploi de l’instrumental, abstrait les sons mémorisés
qui accompagnent l’orchestre. »
qui accompagnent l’orchestre. »
Description
fr
This composition is put together in the same way as a ‘presque rien’, and so it is a continuation of the concept. But — contrary to the other ‘presque rien’ pieces, which are more or less direct narrations of a reality caught through recording — here we are dealing with an abstract work. The use of instruments is abstract, the memorised sounds that accompany the orchestra are abstract.
Nevertheless, narration is still alluded to, in the sense that the score is played in a narrative, albeit abstract, spirit. Indeed, the unfolding of time implies a particular listening process, in that it is deliberately, and obstinately, linear.
In accordance with the original idea for ‘presque rien’, the memorised sounds that accompany the orchestra were all recorded in a single place and time. I mention this because I always insist that the basic concept for ‘presque rien’ lay precisely in the “unities of time and place”.
[Luc Ferrari]
Nevertheless, narration is still alluded to, in the sense that the score is played in a narrative, albeit abstract, spirit. Indeed, the unfolding of time implies a particular listening process, in that it is deliberately, and obstinately, linear.
In accordance with the original idea for ‘presque rien’, the memorised sounds that accompany the orchestra were all recorded in a single place and time. I mention this because I always insist that the basic concept for ‘presque rien’ lay precisely in the “unities of time and place”.
[Luc Ferrari]
Cette composition est construite comme un ‘presque rien’ et est donc dans la continuité de ce concept.
Mais ici nous avons affaire — contrairement aux autres ‘presque rien’ qui sont tous des narrations plus ou moins directes d’une réalité appréhendée par enregistrement — à une œuvre abstraite. Abstrait l’emploi de l’instrumental, abstrait les sons mémorisés qui accompagnent l’orchestre.
Toutefois il reste une allusion à la narration, dans le sens où le déroulement de la partition se joue dans un esprit narratif, même abstrait. En effet, le déroulement du temps propose un processus d’écoute particulier, dans le sens où il est volontairement et linéairement obstiné.
Conformément à l’idée d’origine des ‘presque rien’, les sons mémorisés qui accompagnent l’orchestre ont été enregistrés en un seul temps et dans un seul lieu. Je dis ça comme ça parce que j’explique toujours que le concept initial pour ‘presque rien’, c’est justement “unité de temps et de lieu”.
[Luc Ferrari]
Mais ici nous avons affaire — contrairement aux autres ‘presque rien’ qui sont tous des narrations plus ou moins directes d’une réalité appréhendée par enregistrement — à une œuvre abstraite. Abstrait l’emploi de l’instrumental, abstrait les sons mémorisés qui accompagnent l’orchestre.
Toutefois il reste une allusion à la narration, dans le sens où le déroulement de la partition se joue dans un esprit narratif, même abstrait. En effet, le déroulement du temps propose un processus d’écoute particulier, dans le sens où il est volontairement et linéairement obstiné.
Conformément à l’idée d’origine des ‘presque rien’, les sons mémorisés qui accompagnent l’orchestre ont été enregistrés en un seul temps et dans un seul lieu. Je dis ça comme ça parce que j’explique toujours que le concept initial pour ‘presque rien’, c’est justement “unité de temps et de lieu”.
[Luc Ferrari]
Credits
- Premiered on 6 April 2004, during Festival ‘Extension du domaine de la note’ by Ars Nova ensemble (dir. Ph. Nahon)
Composer See all
Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.