Luc Ferrari
Femme descendant l'escalier
2004-05
sound installation for a bus shelter
40'
© 2018 / ONA 0364
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« Will something happen or the vertigo of a body's absence. »
« Va-t-il se passer quelque chose ou le vertige de l’absence de corps. »
Description
fr
What triggered the process was that one day, in the Métro, a woman descended the escalator, her stilettos click-clacking. I thought: there she is, it’s her, and I had a friendly thought for Marcel Duchamp.
[Luc Ferrari]
1 — Femme descendant l’escalier (32’’)
2 — AbriBus (1’50)
3 — Souvenir (1’02)
4 — L’Escalier des Aveugles (2’55)
5 — La Visiteuse (2’03)
6 — Ronda. Paysage Teufteuf (3’17)
7 — Femme descendant l’escalier du Métro (1’01)
8 — Apparitions (1’48)
9 — Circolo-Billard (1’00)
10 — Numero quatro (2’39)
11 — Plaza d’Espagna (1’57)
12 — Plaza del Torro (4’17 )
13 — Puerta del Sol (2’55)
14 — Escalier du Circolo de Bellas Artes (2’36)
[Luc Ferrari]
1 — Femme descendant l’escalier (32’’)
2 — AbriBus (1’50)
3 — Souvenir (1’02)
4 — L’Escalier des Aveugles (2’55)
5 — La Visiteuse (2’03)
6 — Ronda. Paysage Teufteuf (3’17)
7 — Femme descendant l’escalier du Métro (1’01)
8 — Apparitions (1’48)
9 — Circolo-Billard (1’00)
10 — Numero quatro (2’39)
11 — Plaza d’Espagna (1’57)
12 — Plaza del Torro (4’17 )
13 — Puerta del Sol (2’55)
14 — Escalier du Circolo de Bellas Artes (2’36)
Par une belle journée de fin d’été, le 20 septembre 2004, mes hôtes Maria Bella et Miguel, m’ont entraîné en un itinéraire hasardeux dans les rues de Madrid.
L’objectif était d’enregistrer des éléments sonores qui pouvaient me servir dans le projet “Itinerario del Sonido“ auquel ils m’avaient invité à participer.
Nous allions donc de-ci de-là, à pied en bus en métro et quelques fois, je reconnaissais des endroits singuliers que j’avais déjà rencontré plusieurs années avant, peut-être 10 ans, et c’était comme des souvenirs virtuels, de ceux dont on ne sait pas s’ils ont vraiment existé.
C’est avec ces objets, ces sons, ces images que j’ai, revenu de mon périple, travaillé.
De retour à Paris, le travail consistait pour moi à rendre ces éléments sonores réalistes ou distanciés, naturels ou transformés ; en tout cas, rendus sensibles par les idées qu’ils induisaient.
Je me laissais entraîner, enlever enlacer condenser toucher par eux.
Ainsi je me retrouvais à composer.
Ce qui a déclenché le mécanisme c’est qu’à un moment une femme a descendu l’escalier roulant de Métro avec des chaussures très substantielles. Je me suis dit “voilà c’est elle“ et j’ai eu une pensée amicale pour Marcel Duchamp.
Après, tout a fonctionné, j’ai repéré des mots-clefs, des sons pivots, des ambiances intrépides, des bruits malins.
C’est curieux comment s’enclenchent les choses, je suis toujours surpris.
Va-t-il se passer quelque chose ou le vertige de l’absence de corps. Mais il se passe toujours quelque chose…
[Luc Ferrari]
1 — Femme descendant l’escalier (32’’)
2 — AbriBus (1’50)
3 — Souvenir (1’02)
4 — L’Escalier des Aveugles (2’55)
5 — La Visiteuse (2’03)
6 — Ronda. Paysage Teufteuf (3’17)
7 — Femme descendant l’escalier du Métro (1’01)
8 — Apparitions (1’48)
9 — Circolo-Billard (1’00)
10 — Numero quatro (2’39)
11 — Plaza d’Espagna (1’57)
12 — Plaza del Torro (4’17 )
13 — Puerta del Sol (2’55)
14 — Escalier du Circolo de Bellas Artes (2’36)
L’objectif était d’enregistrer des éléments sonores qui pouvaient me servir dans le projet “Itinerario del Sonido“ auquel ils m’avaient invité à participer.
Nous allions donc de-ci de-là, à pied en bus en métro et quelques fois, je reconnaissais des endroits singuliers que j’avais déjà rencontré plusieurs années avant, peut-être 10 ans, et c’était comme des souvenirs virtuels, de ceux dont on ne sait pas s’ils ont vraiment existé.
C’est avec ces objets, ces sons, ces images que j’ai, revenu de mon périple, travaillé.
De retour à Paris, le travail consistait pour moi à rendre ces éléments sonores réalistes ou distanciés, naturels ou transformés ; en tout cas, rendus sensibles par les idées qu’ils induisaient.
Je me laissais entraîner, enlever enlacer condenser toucher par eux.
Ainsi je me retrouvais à composer.
Ce qui a déclenché le mécanisme c’est qu’à un moment une femme a descendu l’escalier roulant de Métro avec des chaussures très substantielles. Je me suis dit “voilà c’est elle“ et j’ai eu une pensée amicale pour Marcel Duchamp.
Après, tout a fonctionné, j’ai repéré des mots-clefs, des sons pivots, des ambiances intrépides, des bruits malins.
C’est curieux comment s’enclenchent les choses, je suis toujours surpris.
Va-t-il se passer quelque chose ou le vertige de l’absence de corps. Mais il se passe toujours quelque chose…
[Luc Ferrari]
1 — Femme descendant l’escalier (32’’)
2 — AbriBus (1’50)
3 — Souvenir (1’02)
4 — L’Escalier des Aveugles (2’55)
5 — La Visiteuse (2’03)
6 — Ronda. Paysage Teufteuf (3’17)
7 — Femme descendant l’escalier du Métro (1’01)
8 — Apparitions (1’48)
9 — Circolo-Billard (1’00)
10 — Numero quatro (2’39)
11 — Plaza d’Espagna (1’57)
12 — Plaza del Torro (4’17 )
13 — Puerta del Sol (2’55)
14 — Escalier du Circolo de Bellas Artes (2’36)
Credits
- Commissioned by Itinarion del Sonido
- Premiered ion 21 May 2005, Madrid (Spain)
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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.