Gérard Pesson
Sincère sur le mur atonal
2014
soprano saxophone, violin & violoncello
3'
12 pages
32*24 cm
© 2015 / ONA 0025 / 978-2-37166-024-3
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« [...] and it is not for me to say if it is beautiful. »
« […] et ce n’est pas à moi de dire si elle est belle. »
Description
fr
• Commissioned by the Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo
• Premiered on 3 April 2014 in Saint-Michel de La Turbie Church by Carmen Lefrançois (sx), Constance Ronzatti (vln) & Askar Ishangaliyev (vlc) during the festival
• Premiered on 3 April 2014 in Saint-Michel de La Turbie Church by Carmen Lefrançois (sx), Constance Ronzatti (vln) & Askar Ishangaliyev (vlc) during the festival
Pour célébrer les 30 ans du Printemps des Arts de Monte-Carlo, Marc Monnet,
son directeur, a passé commande à treize compositeurs d’une œuvre brève,
chacune insérée dans un des concerts de l’édition 2014 de ce festival.
Cette courte musique rapide et festive fait entendre la tierce mineure du coucou :
intervalle que je sème partout depuis précisément trente ans. Comme le dit le
sous-titre, c’est un salut à cet oiseau exact et amical dont le signal réitéré flashe
comme un tag sur le mur anniversaire.
Ce trio, empruntant son titre à un vers du poète Mathieu Nuss, extrait de son livre 'Au beau fixe' (2013), n’est pas sans se souvenir de ma pièce pour piano 'Speech of clouds' où l’on entend des rubans sonores tournoyant et s’effaçant à mesure — pièce commandée également par le Printemps des Arts et qui avait été créée dix ans auparavant par François-Frédéric Guy. On pourrait donc considérer que cette miniature est un ricordo, ou une récapitulation.
Que voudrait nous dire dans ce titre la sincérité ? – question qui semble aller de soi en art, mais qui reste épineuse. Je la vois comme une manière pour le compositeur de poser son sceau (le mien, la tierce mineure), de même que Jan Van Eyck inscrivait sa modeste devise au bas de ses tableaux : « Du mieux que je peux ».
'Beau fixe' eut été d’ailleurs un autre titre possible à cette musique, mais elle est trop mobile — et ce n’est pas à moi de dire si elle est belle.
[Gérard Pesson]
• Commande du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo
• Création le 3 avril 2014 en l’église Saint-Michel de La Turbie par Carmen Lefrançois (sx), Constance Ronzatti (vln) & Askar Ishangaliyev (vlc) dans le cadre du festival
son directeur, a passé commande à treize compositeurs d’une œuvre brève,
chacune insérée dans un des concerts de l’édition 2014 de ce festival.
Cette courte musique rapide et festive fait entendre la tierce mineure du coucou :
intervalle que je sème partout depuis précisément trente ans. Comme le dit le
sous-titre, c’est un salut à cet oiseau exact et amical dont le signal réitéré flashe
comme un tag sur le mur anniversaire.
Ce trio, empruntant son titre à un vers du poète Mathieu Nuss, extrait de son livre 'Au beau fixe' (2013), n’est pas sans se souvenir de ma pièce pour piano 'Speech of clouds' où l’on entend des rubans sonores tournoyant et s’effaçant à mesure — pièce commandée également par le Printemps des Arts et qui avait été créée dix ans auparavant par François-Frédéric Guy. On pourrait donc considérer que cette miniature est un ricordo, ou une récapitulation.
Que voudrait nous dire dans ce titre la sincérité ? – question qui semble aller de soi en art, mais qui reste épineuse. Je la vois comme une manière pour le compositeur de poser son sceau (le mien, la tierce mineure), de même que Jan Van Eyck inscrivait sa modeste devise au bas de ses tableaux : « Du mieux que je peux ».
'Beau fixe' eut été d’ailleurs un autre titre possible à cette musique, mais elle est trop mobile — et ce n’est pas à moi de dire si elle est belle.
[Gérard Pesson]
• Commande du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo
• Création le 3 avril 2014 en l’église Saint-Michel de La Turbie par Carmen Lefrançois (sx), Constance Ronzatti (vln) & Askar Ishangaliyev (vlc) dans le cadre du festival
Credits
- Edited by Misael Gauchat
- Engraving: Mathieu Bonilla
- Score layout: Daniel Fígols
- Notice layout: Maxime Barthélemy
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Gérard Pesson
About
fr
1958 – *
Gérard Pesson's music is a radiography of musical gestures and rhythms, which he scrutinises with a fascinatingly refined evocative power. Within his music, the quest for the marvelous stirs up a surge of the mind, striking like a sound fit of involuntary memory.
– Ramón Lazkano
Find the complete works, dating from 2014 to future pieces, at Maison ONA.
Gérard Pesson's music is a radiography of musical gestures and rhythms, which he scrutinises with a fascinatingly refined evocative power. Within his music, the quest for the marvelous stirs up a surge of the mind, striking like a sound fit of involuntary memory.
– Ramón Lazkano
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1958 – *
La musique de Gérard Pesson est une radiographie des gestes et des rythmes musicaux, qu’il scrute avec une puissance évocatrice au raffinement fascinant. En elle, la quête du merveilleux provoque le surgissement, qui frappe telle une mémoire involontaire sonore.
– Ramón Lazkano
Retrouvez chez Maison ONA l’intégralité de ses œuvres composées depuis 2014 et à venir.
La musique de Gérard Pesson est une radiographie des gestes et des rythmes musicaux, qu’il scrute avec une puissance évocatrice au raffinement fascinant. En elle, la quête du merveilleux provoque le surgissement, qui frappe telle une mémoire involontaire sonore.
– Ramón Lazkano
Retrouvez chez Maison ONA l’intégralité de ses œuvres composées depuis 2014 et à venir.