Luc Ferrari
Madame de Shanghai
1996
3 fl & audio
15'30
57 pages
24*32 cm
© 2015 / ONA 0070 / 978-2-37166-069-4
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« […] after some adventures, she falls in the movie's Hall of Mirrors. And there, her life becomes extremely problematic. »
« […] après plusieurs aventures, elle tombe dans la galerie des glaces du film. Et là, sa vie devient très problématique. »
Description
fr
The Trio d'argent asked me to compose a piece with tape, within the framework of a concert whose theme was "Asia".
I then had the idea of working on the mirror and its reflection.
Firstly, Paris and its 13th arrondissement. Taken as the mirror of Asia, I suggested a young Taiwanese lady : Li-Ping Ting, to have a walk in this particular neighbourhood...
She asks in a video shop if Orson Welles' movie « La Dame de Shanghai » ("The Lady from Shanghai") is available, then, after some adventures, she falls in the movie's Hall of Mirrors. And there, her life becomes extremely problematic.
Secondly, the three flutes' score is also built on the idea of reflection.
Based on a tonic note representing a horizontal mirror, some melodic incidents fall below and above as images and self-reflections. The time also can be seen through a distorting mirror, the end being a projection of its beginning, but as if the mirror was fogged by the drama's warmth.
Finally, I can say this "comedy-drama" is a kind of tribute to Orson Welles' movie.
[Luc Ferrari]
• Premiered on 28 February 1998 – Théâtre du Renard, Paris
by Trio d'Argent
I then had the idea of working on the mirror and its reflection.
Firstly, Paris and its 13th arrondissement. Taken as the mirror of Asia, I suggested a young Taiwanese lady : Li-Ping Ting, to have a walk in this particular neighbourhood...
She asks in a video shop if Orson Welles' movie « La Dame de Shanghai » ("The Lady from Shanghai") is available, then, after some adventures, she falls in the movie's Hall of Mirrors. And there, her life becomes extremely problematic.
Secondly, the three flutes' score is also built on the idea of reflection.
Based on a tonic note representing a horizontal mirror, some melodic incidents fall below and above as images and self-reflections. The time also can be seen through a distorting mirror, the end being a projection of its beginning, but as if the mirror was fogged by the drama's warmth.
Finally, I can say this "comedy-drama" is a kind of tribute to Orson Welles' movie.
[Luc Ferrari]
• Premiered on 28 February 1998 – Théâtre du Renard, Paris
by Trio d'Argent
Le Trio d’argent m’a demandé d’écrire une composition avec bande, qui devait s’inscrire dans un concert dont le thème était « Asia ».
J’ai eu alors l’idée de travailler sur le miroir et son image.
En premier lieu, le Paris du 13ème arrondissement, pouvant être pris comme le reflet de l’Asie, j’ai proposé à une jeune taïwanaise : Li-Ping Ting, de se promener dans ce quartier…
Elle demande dans un magasin de vidéo s’il existe « La Dame de Shanghai » d’Orson Welles, puis, après plusieurs aventures, elle tombe dans la galerie des glaces du film. Et là, sa vie devient très problématique.
En second lieu, la partition pour les trois flûtes est aussi construite sur l’idée du miroir. Sur une note de base qui représente une glace horizontale, des accidents mélodiques se disposent au-dessus et en-dessous, créant des images et leurs reflets. Le temps du morceau aussi se regarde comme un miroir déformant, la fin étant la reconnaissance du début, mais comme si le miroir était embué par la chaleur du drame.
Enfin, je peux dire que cette « comédie dramatique » est un peu un hommage au film d’Orson Welles.
[Luc Ferrari]
• Création le 28 février 1998 – Théâtre du Renard, Paris
par le Trio d'Argent
J’ai eu alors l’idée de travailler sur le miroir et son image.
En premier lieu, le Paris du 13ème arrondissement, pouvant être pris comme le reflet de l’Asie, j’ai proposé à une jeune taïwanaise : Li-Ping Ting, de se promener dans ce quartier…
Elle demande dans un magasin de vidéo s’il existe « La Dame de Shanghai » d’Orson Welles, puis, après plusieurs aventures, elle tombe dans la galerie des glaces du film. Et là, sa vie devient très problématique.
En second lieu, la partition pour les trois flûtes est aussi construite sur l’idée du miroir. Sur une note de base qui représente une glace horizontale, des accidents mélodiques se disposent au-dessus et en-dessous, créant des images et leurs reflets. Le temps du morceau aussi se regarde comme un miroir déformant, la fin étant la reconnaissance du début, mais comme si le miroir était embué par la chaleur du drame.
Enfin, je peux dire que cette « comédie dramatique » est un peu un hommage au film d’Orson Welles.
[Luc Ferrari]
• Création le 28 février 1998 – Théâtre du Renard, Paris
par le Trio d'Argent
Credits
- Edited by Maxime Barthélemy
- Transcription of mandarin: Shao-Wei Chou
- Translation: Edward J. P. Williams
- Proofreading: Brunhild Meyer-Ferrari
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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.