This website uses ‘cookies’ to give you the best, most relevant experience. Learn more Accept
Click background to close pop-up

Notify me!

EMAIL

NAME



Home
Composers
Catalog
Store
Infos
Cart
Menu
B
François Bayle
Franck Bedrossian
Thierry Blondeau
C
Raphaël Cendo
D
Denis Dufour
Pierre Dutrieu
F
Luc Ferrari
H
Pierre Henry
L
Vincent Laubeuf
Ramon Lazkano
Lin-Ni Liao
José Manuel López López
M
Paul Méfano
P
Bernard Parmegiani
Gérard Pesson
R
Colin Roche
S
Oriol Saladrigues
Pierre Schaeffer
V
Davor Vincze
Menu
Scores Books Records Music paper Limited editions Manuscripts Subscription Plans Merchandising
Menu
About us Places FAQ Pro Network
François Bayle
& Bernard Parmegiani
Paradis
1974

2 tapes & live synthesizer
22'51

2 pages
35*27
listen
buy
99.— €
‘Triptych’ boxset
Limited edition. Including 3 titles: Enfer-Purgatoire-Paradis
Learn more
Subscription plans
Include it in a plan to access
the full catalog from 1€/month
« ...because man’s life is short. »
« ...parce que la vie de l’homme est courte. »
Dante



Description
fr

The path forged by Dante’s trilogy has come full circle. We were two, yet remained separate up until this point, in contrast to Dante who is guided by Virgil up to Purgatory’s exit.
Two eternities —one of shadow, the other of light— pivot in contrary motion around the axis created by Purgatory’s transitory center. A sudden up-and-over spin is required to get to the other side represented by Paradise.
An infinity of directions is presented. Will these traces, these magnetic signs indicating possible points of access, spontaneously give rise to others? Will they, like light through a gemstone, set ablaze the greatest number of angles and rays?
Just as when you emerge after a long moment in darkness, light can be blinding. With closed eyes, the path can be pursued and the entire body becomes sensitive to what it doesn’t normally sense.
[Bernard Parmegiani]

If Purgatory is the passage, the mutation of shape as it moves, then Paradise shows the way to the ultimate level where movement turns into light. Symmetry of movement and light is clearly organized within the story’s structure itself.
Fire and the flames of Purgatory represented the upward surge, the forward leap, but the light of Paradise does not burn. Incandescent, bright sparks weave an immobile substance that offers no further grip on time, their fine granulation gradually becoming impossible to sense. The journey then crosses over a realm of pure and silken silence.
These proposals provide a scope for the music. The form of a mobile was adopted, composed of two permanent elements and a predefined number of accidents, or items, made spontaneously as the work was being carried out, and which were according to predefined musical conditions.
The two composers, each controlling 4 sources, created areas within this musical sphere. The varying interpenetration of the permanent elements, along with the distribution of the “preparations”, mean the work varies in its execution and that detailed structures are mobilized.
[François Bayle]

For audio media and synthesizer, Paradise was premiered in Saint-Severin Church, Paris, on 30 January 1974, and performed again on a few occasions. The absence of text and the format itself (four tape players combined with a Synthi A) contrast with the two other parts of the triptych Hell-Purgatory-Paradise.
The stereophonic part by each composer was enhanced by shorter, mobile elements also on tape. The synthesizer was played live by Bernard Parmegiani, making this double-team piece performative and variable in its form.
The choreographed version of the Divine Comedy by Vittorio Biagi (sets René Allio, costumes Christine Laurent) was presented by the Ballet of Lyon (Auditorium Maurice Ravel) on March 31, 2, 3, 11 and 12 April 1976.
The piece was also performed in December 1981 by the ensemble TM+ (Laurent Cuniot, Denis Dufour and Yann Geslin) in the Old Conservatoire concert hall in the 9th arrondissement of Paris.
The reference recording is a studio version made by the composers and dated to 1 May 1975.
L’itinéraire que forme la trilogie de Dante est accompli. Nous avons été deux, mais jusque-là séparés, cheminant seuls à l’inverse de la situation de Dante que Virgile guida jusqu’au sortir du Purgatoire.
Les deux éternités, l’une d’ombre, l’autre de lumière, pivotent selon deux directions antinomiques autour de l’axe que forme le centre transitoire du Purgatoire. Et de l’endroit, il faut abruptement poursuivre sur l’envers que représente ce Paradis.
Une infinité de directions se présentent. Ces traces et ces signes magnétiques qui vont indiquer un accès possible en feront-ils naître d’autres spontanément ? Embraseront-ils, comme la lumière de la pierre, le plus grand nombre d’angles et de radiations ?
Comme au sortir d’un séjour prolongé dans l’obscurité, la lumière rend aveugle. Les yeux fermés, le chemin se poursuit et le corps tout entier devient sensible à ce qu’habituellement il ne soupçonnait pas.
[Bernard Parmegiani]

Si le Purgatoire est le passage, la mutation de la forme en mouvement, le Paradis montre l’accès au niveau ultime, et change le mouvement en lumière. Cette symétrie du mouvement et de la lumière est clairement organisée dans la structure même du récit.
Le feu, les flammes du Purgatoire figuraient l’élan, l’avancée, mais la lumière du Paradis ne brûle pas. Incandescence, vives étincelles tissent une substance immobile, qui n’offre plus de prise au temps, et dont la fine granulation échappe aux sens peu à peu. Le voyage traverse ensuite une zone de silence pure, le plus soyeux.
Ces suggestions organisent un champ pour la musique. La forme d’un mobile a été adoptée. Il est composée de deux éléments permanents, ainsi que d’un nombre préparé d’accidents ou d’écritures qui s’inscrivent spontanément au cours de l’exécution, selon des conditions musicales définies.
Les deux auteurs, chacun contrôlant 4 sources, construisent des régions dans le champ musical. L’interpénétration variable des éléments permanents, la distribution des “préparations”, varient les exécutions de l’œuvre et mobilisent les structures de détail.
[François Bayle]

Œuvre mixte pour support et synthétiseur, le Paradis fut créé le 30 janvier 1974 à Paris en l’Église Saint-Séverin, et reprise en quelques occasions. L’absence de texte et le format contrastent avec les deux autres parties du triptyque Enfer-Purgatoire-Paradis, mettant en jeu un dispositif de 4 magnétophones et un Synthi A.
La partie stéréophonique composée par chacun des compositeur était augmentée par des éléments mobiles plus brefs, eux aussi fixés sur bandes. Le synthétiseur était joué en direct par Bernard Parmegiani, rendant cette œuvre à quatre mains performative et de forme variable.
La version chorégraphiée de la ‘Divine Comédie’ par Vittorio Biagi (décors René Allio, costumes Christine Laurent) fut présentée par le Ballet de Lyon (Auditorium Maurice Ravel) les 31 mars, 2, 3, 11 et 12 avril 1976.
L’œuvre fut aussi interprétée en décembre 1981 par l’ensemble TM+ (Laurent Cuniot, Denis Dufour et Yann Geslin) dans la salle de l’Ancien Conservatoire, Paris 9e arr.
L’enregistrement de référence est une version studio par les compositeurs datant du 1er mai 1975.

Credits

  • Edited by Maxime Barthélemy
  • Translation: Edward J. P. Williams
  • Proofreading: Claude-Anne Bezombes-Parmegiani & François Bayle
Bayle & Parmegiani at GRM's studios © rights reserved
Triptyck edition (detail)

Limited edition See all


Triptyck edition
Letterpress printed label on canevassed case.
Including 3 titles: “Enfer”, “Purgatoire” & “Paradis”
as printed publications and audio for listening.
0/10
© R. A. Fassey

Composer See all


François Bayle
About
fr
1932 – *

One of the major contributors to acousmatic music, François Bayle strives to promote the GRM and its values, as well as pursuing the development of the acousmonium, a multi-speaker apparatus designed for the performative projection of sounds.
As far as his music is concerned, he is known for his vast compositional cycles whose style unites articulation and fluidity, color, and energetic creation.
He lives and works under the roofs of Paris, in a house of many staircases, a window onto the present through which sounds enter and leave.

Find a selection of his works at Maison ONA.
1932 – *

Contributeur majeur du répertoire acousmatique, François Bayle œuvre au rayonnement du GRM et de ses valeurs, ainsi qu’au développement d’un dispositif de projection sonore et d’interprétation : l’acousmonium.
Musicalement, on retiendra ses vastes cycles compositionnels, dont le style allie articulation et fluidité, couleur et invention dynamique.
Il vit et travaille sous les toits de Paris, une fenêtre de présent où les sonorités entrent et sortent, dans une maison aux multiples escaliers.

Retrouvez chez Maison ONA une sélection de ses œuvres.