Luc Ferrari
Und so weiter
1965-66
piano & audio
16'
© 2018 / ONA 0316
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« To finish with the clusters, a multiplied pianist, surpasses himself in ingenuity and, on his way, meets birds and a firework. »
« Pour en finir avec les clusters, un pianiste multiplié par douze, se surpasse en ingéniosité et, sur son chemin, rencontre des oiseaux et un feu d'artifice. »
Description
fr
‘Und so weiter’ is a composition for piano and tape. It revisits and refines the ideas developed in ‘Hétérozygote’. Pieces like ‘Flashes’ pour orchestre, ‘Hétérozygote’ and ‘Und so weiter’ all encourage the audience to become active listeners. In this work, the sound sources are ambiguous; on the one hand, they are related to different anecdotes; on the other, it’s hard to tell who is playing, the piano or the tape.
Current experiments with amplified traditional instruments herald a future rich in musical discoveries, both in terms of spatialisation and of playing techniques, because the contact microphone enables us to hear, and magnifies, many sounds that would otherwise be inaudible.
This encounter between an amplified piano and a magnetic tape spells the failure of anecdote.
The direct piano, albeit transfigured by electro-acoustics, finds a place within the multiplicity of the recorded piano, but that multiplicity shatters any notion of an origin. Then the sounds are altered and, in this game of failure, the piano totally looses its own reality to mingle with that of the magnetic tape.
This is an encounter between the living piano and the dead piano. The anecdotal potential of the piano is pushed to its last limits. A peak is reached when it is no longer possible to add to the accumulation of maxima, or to further rarefy the minima. The internal musical dynamic of the work rests on a balance between those two poles.
Current experiments with amplified traditional instruments herald a future rich in musical discoveries, both in terms of spatialisation and of playing techniques, because the contact microphone enables us to hear, and magnifies, many sounds that would otherwise be inaudible.
This encounter between an amplified piano and a magnetic tape spells the failure of anecdote.
The direct piano, albeit transfigured by electro-acoustics, finds a place within the multiplicity of the recorded piano, but that multiplicity shatters any notion of an origin. Then the sounds are altered and, in this game of failure, the piano totally looses its own reality to mingle with that of the magnetic tape.
This is an encounter between the living piano and the dead piano. The anecdotal potential of the piano is pushed to its last limits. A peak is reached when it is no longer possible to add to the accumulation of maxima, or to further rarefy the minima. The internal musical dynamic of the work rests on a balance between those two poles.
‘Und so weiter’, composition pour piano et bande magnétique, reprend en les affinant, les idées formulées dans ‘Hétérozygote’. ‘Flashes’ pour orchestre, ‘Hétérozygote’ et ‘Und so weiter’ sont donc liés par une volonté de suggérer à l’auditeur une écoute si possible active. Les sources sonores employées dans cette œuvre sont ambiguës : d’une part, elles sont sujettes à différentes anecdotes; d’autre part, il est difficile de savoir qui joue, du piano ou de la bande.
Les expériences sur les instruments traditionnels amplifiés présagent d’un avenir riche en découvertes musicales, aussi bien du point de vue spatialisation que du point de vue technique du jeu, les micros de contact permettant l’audition et le grossissement d’un grand nombre de sons inaudibles directement.
Cette rencontre d’un piano électrifié et d’une bande magnétique se joue sur le plan d’un échec à l’anecdote. La multiplicité du piano enregistré, à travers laquelle le piano direct vient prendre sa place, mais transfiguré par l’électro-acoustique, pulvérise toute notion d’origine. Puis, les sons deviennent différents et le jeu de l’échec veut que le piano perde totalement son réalisme pour se mélanger à celui de la bande magnétique.
C’est une rencontre entre le piano vivant et le piano mort. L’anecdote du piano est poussée jusqu’aux dernières limites. Les degrés extremes sont atteints lorsqu’il n’est plus possible d’ajouter dans l’accumulation des maxima, ni de raréfier davantage les minima sonores.
La dynamique musicale interne de l’œuvre s’établit sur un équilibre de ces deux pôles.
Les expériences sur les instruments traditionnels amplifiés présagent d’un avenir riche en découvertes musicales, aussi bien du point de vue spatialisation que du point de vue technique du jeu, les micros de contact permettant l’audition et le grossissement d’un grand nombre de sons inaudibles directement.
Cette rencontre d’un piano électrifié et d’une bande magnétique se joue sur le plan d’un échec à l’anecdote. La multiplicité du piano enregistré, à travers laquelle le piano direct vient prendre sa place, mais transfiguré par l’électro-acoustique, pulvérise toute notion d’origine. Puis, les sons deviennent différents et le jeu de l’échec veut que le piano perde totalement son réalisme pour se mélanger à celui de la bande magnétique.
C’est une rencontre entre le piano vivant et le piano mort. L’anecdote du piano est poussée jusqu’aux dernières limites. Les degrés extremes sont atteints lorsqu’il n’est plus possible d’ajouter dans l’accumulation des maxima, ni de raréfier davantage les minima sonores.
La dynamique musicale interne de l’œuvre s’établit sur un équilibre de ces deux pôles.
Credits
- Commissioned by Radio Bremen
- Premiered during Musica Viva Festival, 1966
Composer See all
Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.