Luc Ferrari
Tautologies et environs
Exploitation des concepts n°4
2000-01
fl, ob, cl, bss. cl, bsn, tpt, tbn, pno, perc, 2 vln, vla, vlc, cb & audio
25'
© 2018 / ONA 0369
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« I recorded what was going on.
What was or wasn’t going on, in fact. »
What was or wasn’t going on, in fact. »
« J’enregistrais ce qui se passait.
Ce qui se passait ou ce qui ne se passait pas d’ailleurs. »
Ce qui se passait ou ce qui ne se passait pas d’ailleurs. »
Description
fr
This composition uses the same memorised sounds as ‘Exploitation des concepts’ n°1 and n°3. But each time, they are transformed, beyond recognition.
Using the same elements in different works was typical of that year (2000), and those works were composed concurrently; the “exploitations” were also characteristic of a new way of working, taking the same material into different directions. This is when I started working on my archives.
As for the instrumental composition, it stems from the exploitation of certain ideas and concepts I have been digging into, you might say ploughing, since the 1960s, on-and-off. I should say cyclically rather than on-and-off, since tautologies are based on cycles.
“and environs” indicates a desire to penetrate further into the mechanics of cycles, but also to look around and to examine their natural habitat.
‘Tautologies et environs’ is a suite of sequences, each presented and organised differently from the cycles and their superimpositions. This for me illustrates the concept of tautology.
I was tempted to analyse how tautology operates in each sequence, but I won’t, that would take us too far.
Because I’ve been using technology for a long time, I consider that the PA system is as much a part of the exploitation of the concepts as the recorded composition itself (memorised sounds: we used to say “on tape” but that’s a little passé). The mics used for the instruments are not meant to make the instruments louder — although… — but to alter their sound through various processes. At least, that’s the hope.
[Luc Ferrari]
Using the same elements in different works was typical of that year (2000), and those works were composed concurrently; the “exploitations” were also characteristic of a new way of working, taking the same material into different directions. This is when I started working on my archives.
As for the instrumental composition, it stems from the exploitation of certain ideas and concepts I have been digging into, you might say ploughing, since the 1960s, on-and-off. I should say cyclically rather than on-and-off, since tautologies are based on cycles.
“and environs” indicates a desire to penetrate further into the mechanics of cycles, but also to look around and to examine their natural habitat.
‘Tautologies et environs’ is a suite of sequences, each presented and organised differently from the cycles and their superimpositions. This for me illustrates the concept of tautology.
I was tempted to analyse how tautology operates in each sequence, but I won’t, that would take us too far.
Because I’ve been using technology for a long time, I consider that the PA system is as much a part of the exploitation of the concepts as the recorded composition itself (memorised sounds: we used to say “on tape” but that’s a little passé). The mics used for the instruments are not meant to make the instruments louder — although… — but to alter their sound through various processes. At least, that’s the hope.
[Luc Ferrari]
Cette composition utilise en ce qui concerne les sons mémorisés, les mêmes éléments sonores que ‘Exploitation des concepts’ 1 et 3.
Mais ces éléments sont pour chaque composition transformés et même méconnaissables. Le fait de les utiliser dans ces différents oeuvres, signifie que c’est une préoccupation de cette année-là (2000), et qu’elles ont été composées en parallèle, mais aussi représente l’idée nouvelle pour moi d’exploitation, d’exploiter dans plusieurs directions à la fois. Signifie aussi qu’il s’agit du début d’un travail sur mes archives.
La composition instrumentale quant à elle représente l’exploitation de certaines idées et concepts que je creuse et même laboure périodiquement depuis les années soixante. Je devrais dire cycliquement, puisque c’est de cycles qu’il s’agit avec les tautologies.
“et environs” indique le désir de pénétrer plus avant dans la mécanique des cycles, mais aussi de regarder autour et dans quelle nature ils se meuvent.
“Tautologies et environs” est une suite de séquences dont chacune exhibe une présentation et une organisation différente des cycles et de leurs superpositions, ce qui pour moi correspond au concept de tautologie.
J’étais tenté de le faire, mais ne le ferais pas, d’analyser comment la tautologie se représente dans chaque séquence, cela m’entraînerait trop loin.
La sonorisation fait aussi partie de l’exploitation des concepts comme la composition sur support (sons mémorisés avant on disait “sur bande”, mais c’est un peu désuet), puisque j’utilise la technologie depuis longtemps.
La sonorisation instrumentale n’est pas utilisée ici pour les rendre plus fort – encore que… – mais pour les rendre environnants et pour les transformer à l’aide de différents traitements.
Du moins nous l’espérons.
[Luc Ferrari]
Mais ces éléments sont pour chaque composition transformés et même méconnaissables. Le fait de les utiliser dans ces différents oeuvres, signifie que c’est une préoccupation de cette année-là (2000), et qu’elles ont été composées en parallèle, mais aussi représente l’idée nouvelle pour moi d’exploitation, d’exploiter dans plusieurs directions à la fois. Signifie aussi qu’il s’agit du début d’un travail sur mes archives.
La composition instrumentale quant à elle représente l’exploitation de certaines idées et concepts que je creuse et même laboure périodiquement depuis les années soixante. Je devrais dire cycliquement, puisque c’est de cycles qu’il s’agit avec les tautologies.
“et environs” indique le désir de pénétrer plus avant dans la mécanique des cycles, mais aussi de regarder autour et dans quelle nature ils se meuvent.
“Tautologies et environs” est une suite de séquences dont chacune exhibe une présentation et une organisation différente des cycles et de leurs superpositions, ce qui pour moi correspond au concept de tautologie.
J’étais tenté de le faire, mais ne le ferais pas, d’analyser comment la tautologie se représente dans chaque séquence, cela m’entraînerait trop loin.
La sonorisation fait aussi partie de l’exploitation des concepts comme la composition sur support (sons mémorisés avant on disait “sur bande”, mais c’est un peu désuet), puisque j’utilise la technologie depuis longtemps.
La sonorisation instrumentale n’est pas utilisée ici pour les rendre plus fort – encore que… – mais pour les rendre environnants et pour les transformer à l’aide de différents traitements.
Du moins nous l’espérons.
[Luc Ferrari]
Credits
- Premiered on 6 April 2004, during Festival ‘Extension du domaine de la note’ by Ars Nova ensemble (dir. Ph. Nahon)
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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.