Luc Ferrari
Photophonie
1986-89
installation (stereo tape)
continuous loop
continuous loop
ad lib. duration
© 2018 / ONA 0377
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« Well, that's the seduction game. »
« Bon, c’est le jeu de la séduction quoi. »
Description
fr
It's touching, it's the look and then at one point it catches on.
[Luc Ferrari]
‘Photophonie I’ (intended for the great hall): three 30’ tapes played in a loop, without ever intersecting in the same places.
‘Photophonie II’ (devised for the small hall): one 15-minute tape played in a loop.
[Luc Ferrari]
‘Photophonie I’ (intended for the great hall): three 30’ tapes played in a loop, without ever intersecting in the same places.
‘Photophonie II’ (devised for the small hall): one 15-minute tape played in a loop.
Voix de femmes:
“Qu’est-ce que je sens qu’est-ce que je sens ? Qu’est-ce que je sens je n’en sais rien. Qu’est-ce que je sens je ne sais pas je ne pourrais pas dire après comme ça enfin qu’est-ce que je sens ? Je ne sais pas. Je ne pourrais pas dire après comme ça.”
Se laisser voir un peu puis après ne plus se laisser voir. C’est le jeu de la déduction quoi. Das Spiel der Augen und… Un regard ein tiefer Blick. Je recule tu recules j’avance se laisser voir un peu puis après. Un regard. Si.
Bon c’est le jeu de la séduction quoi.
Et puis il y a, le regard joue aussi beaucoup. Le regard et la couleur de ses yeux verts. Il y a des choses très très proches. Sentimenti. C’est drôle c’est bien. Et ses cheveux très proches. Ca fait un paysage c’est très drôle. Ses mains bien sûr je regarde beaucoup ses mains toujours. Qu’est-ce que je vois? Je ne sais pas. Son sexe son ventre il y a des moments de distance des moments où les corps sont éloignés ein Blick, der mich brennt. Il y a des moments où on ne voit que des gros plans en contre-plongé. On peut fermer les yeux il y a les yeux ouverts des yeux fermés les yeux c’est la couleur sont les sentiments.Le plaisir. J’aime regarder les autres regards en fait Eblouissement ein Blick der fliesst. Approche. Là c’est des tas de choses parfois par rapport à nos vies par rapport à la connaissance de la personne. Die Sinnlichkeit.
Fermer les yeux. Voilà les yeux voilà les yeux c’est la couleur les sentiments colorés über die Wangen fliessen.
Qu’est-ce que je vois je ne sais pas moi son sexe son ventre. Il y a des moments de distance il y a des moments les corps sont éloignés der mich brennt. Il y a des moments où on voit très près il n’y a que des gros plans en photographie en contre-plongée même.
C’est émouvant c’est le regard puis à un moment il s’accroche.
[Luc Ferrari]
‘Photophonie I’ (conçue pour la grande salle) : trois bandes de 30' jouées en boucle, sans jamais se recouper aux mêmes endroits.
‘Photophonie II’ (conçue pour la petite salle) : une bande de 15 minutes jouée en boucle.
“Qu’est-ce que je sens qu’est-ce que je sens ? Qu’est-ce que je sens je n’en sais rien. Qu’est-ce que je sens je ne sais pas je ne pourrais pas dire après comme ça enfin qu’est-ce que je sens ? Je ne sais pas. Je ne pourrais pas dire après comme ça.”
Se laisser voir un peu puis après ne plus se laisser voir. C’est le jeu de la déduction quoi. Das Spiel der Augen und… Un regard ein tiefer Blick. Je recule tu recules j’avance se laisser voir un peu puis après. Un regard. Si.
Bon c’est le jeu de la séduction quoi.
Et puis il y a, le regard joue aussi beaucoup. Le regard et la couleur de ses yeux verts. Il y a des choses très très proches. Sentimenti. C’est drôle c’est bien. Et ses cheveux très proches. Ca fait un paysage c’est très drôle. Ses mains bien sûr je regarde beaucoup ses mains toujours. Qu’est-ce que je vois? Je ne sais pas. Son sexe son ventre il y a des moments de distance des moments où les corps sont éloignés ein Blick, der mich brennt. Il y a des moments où on ne voit que des gros plans en contre-plongé. On peut fermer les yeux il y a les yeux ouverts des yeux fermés les yeux c’est la couleur sont les sentiments.Le plaisir. J’aime regarder les autres regards en fait Eblouissement ein Blick der fliesst. Approche. Là c’est des tas de choses parfois par rapport à nos vies par rapport à la connaissance de la personne. Die Sinnlichkeit.
Fermer les yeux. Voilà les yeux voilà les yeux c’est la couleur les sentiments colorés über die Wangen fliessen.
Qu’est-ce que je vois je ne sais pas moi son sexe son ventre. Il y a des moments de distance il y a des moments les corps sont éloignés der mich brennt. Il y a des moments où on voit très près il n’y a que des gros plans en photographie en contre-plongée même.
C’est émouvant c’est le regard puis à un moment il s’accroche.
[Luc Ferrari]
‘Photophonie I’ (conçue pour la grande salle) : trois bandes de 30' jouées en boucle, sans jamais se recouper aux mêmes endroits.
‘Photophonie II’ (conçue pour la petite salle) : une bande de 15 minutes jouée en boucle.
Credits
- Commissioned by Musica 1989 for Alain Willaume's exhibition of photographs
- Premiered during Festival Musica, 17 September – 15 October 1989, Strasbourg (France)
Composer See all
Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.