Bernard Parmegiani
La Création du monde | Signes de vie
1984
acousmatic work
32'
© 2018 / ONA 0469
listen
buy
Notify me!
Other formats
to be published soon
Enquire
Performance Set Rental
High res audio file
Learn more
Subscription plans
Include it in a plan to access
the full catalog from 1€/month
the full catalog from 1€/month
« With ears of flint, within the sonic mass, we carved — the object. »
« Nous avons taillé, l’oreille en silex, dans la masse sonore — l’objet. »
Description
fr
It was not Genesis according to the Bible, much too anecdotal, that inspired my itinerary, but rather scienti c and para-scienti c books by Hubert Reeves, Carl Sagan, Robert Clarke, Steven Weinberg, that gave me the main markers. The words that describe astrophysical phenomenon are incentive enough to stimulate our musical imagination and feed this world’s reverie. Nothing is more exciting for it than a paradoxical acousmatic vision of the creation of the world. [Bernard Parmegiani]
The work is divided into three distinctive opus, qualified by the composer as “periods” which can be proposed separately:
1. ‘Lumière noire’ (17'36)
2. ‘Métamorphose du vide’ (23'11)
3. ‘Signes de vie’ (32'00)
SIGNE DE VIE (SIGNS OF LIFE) (32’00)
In chronological order: Cellules (Cells); Aquatisme (Aquatism); Polyphonie (Polyphony); Expression 1 (Expression N° 1); Expression 2 (Expression N° 2); Réalité (Reality).
The apparition of planet Earth gave birth to the organisation of a “logic of living beings”. From the amoeba to the (newly born) man everything is manifestly a sign of life. All the elements of metamorphosis participate in this game.
This last “moment” in ‘La Création du monde’ is paradoxically the longest of the three. Its explorations lead us to unveil new stages. The sound material solidifies, meaning that it approaches what we can recognise through auditory processes. These sounds, which have been turned into music, merge into each other, through rhythmic shapes and tones.
First unsure and fragile, they avoid any individual outlines.
The breath reiterates all aspects of its élan before coming to existence out of its environment. Water, in its simplest form, generates micro-melodies through repetitive shapes. It also applies to animal and plant life: so many divisions that induce each other so that eventually they subtract the one we are in the musical and sound reality of this “creation”. [Bernard Parmegiani]
The work is divided into three distinctive opus, qualified by the composer as “periods” which can be proposed separately:
1. ‘Lumière noire’ (17'36)
2. ‘Métamorphose du vide’ (23'11)
3. ‘Signes de vie’ (32'00)
SIGNE DE VIE (SIGNS OF LIFE) (32’00)
In chronological order: Cellules (Cells); Aquatisme (Aquatism); Polyphonie (Polyphony); Expression 1 (Expression N° 1); Expression 2 (Expression N° 2); Réalité (Reality).
The apparition of planet Earth gave birth to the organisation of a “logic of living beings”. From the amoeba to the (newly born) man everything is manifestly a sign of life. All the elements of metamorphosis participate in this game.
This last “moment” in ‘La Création du monde’ is paradoxically the longest of the three. Its explorations lead us to unveil new stages. The sound material solidifies, meaning that it approaches what we can recognise through auditory processes. These sounds, which have been turned into music, merge into each other, through rhythmic shapes and tones.
First unsure and fragile, they avoid any individual outlines.
The breath reiterates all aspects of its élan before coming to existence out of its environment. Water, in its simplest form, generates micro-melodies through repetitive shapes. It also applies to animal and plant life: so many divisions that induce each other so that eventually they subtract the one we are in the musical and sound reality of this “creation”. [Bernard Parmegiani]
Ce n’est pas la genèse biblique (au caractère trop anecdotique) qui a inspiré mon itinéraire. Des ouvrages scientifiques ou para-scientifiques (Hubert Reeves, Carl Sagan, Robert Clarke, Steven Weinberg) m’ont fourni les principaux points de repère. Les mots qui décrivent les phénomènes de l’astrophysique sont suffisamment incitatifs pour provoquer l’imagination musicale et nourrir cette rêverie du monde. Rien n’est plus excitant pour celle-ci qu’une paradoxale vision acousmatique de la création du monde. [Bernard Parmegiani]
L’œuvre se compose de trois opus distincts, qualifiés par le compositeur de “périodes” qui peuvent être proposées séparément :
1. ‘Lumière noire’ (17'36)
2. ‘Métamorphose du vide’ (23'11)
3. ‘Signes de vie’ (32'00)
SIGNE DE VIE (32’00)
Successivement : Cellules ; Aquatisme ; Polyphonie ; Expression 1 ; Expression 2 ; Réalité.
C’est l’apparition d’une planète, la nôtre, sur laquelle s’organise une “logique du vivant”. De l’amibe à l’homme (à peine né) tout est manifestement signe de la vie, d’un jeu auquel participent tous les éléments de la métamorphose.
Ce dernier “instant” dans ‘La Création du monde’ est paradoxalement le plus long par rapport aux deux précédents. Son exploration permet de découvrir davantage d’étapes. Le matériau sonore se concrétise, entendant par là qu’il se rapproche de ce que nous savons auditivement reconnaître. Musicalisés, ces sons s’articulent entre eux à travers des formes rythmiques et par traitement de leur timbre.
D’abord incertains et fragiles, ils se dérobent à toute mise en forme individuelle.
Le souffle sous tous ses aspects répète son élan avant d’exister selon un mode d’échange avec son environnement. L’eau sous son apparence la plus réduite engendre des micro-mélodies à travers des formes répétitives. Il en est ainsi du monde végétal, animal : autant de divisions qui s’induisent les unes les autres pour qu’en fin s’en déduise celui que nous sommes dans la réalité musicale et sonore de cette “création”.
L’œuvre se compose de trois opus distincts, qualifiés par le compositeur de “périodes” qui peuvent être proposées séparément :
1. ‘Lumière noire’ (17'36)
2. ‘Métamorphose du vide’ (23'11)
3. ‘Signes de vie’ (32'00)
SIGNE DE VIE (32’00)
Successivement : Cellules ; Aquatisme ; Polyphonie ; Expression 1 ; Expression 2 ; Réalité.
C’est l’apparition d’une planète, la nôtre, sur laquelle s’organise une “logique du vivant”. De l’amibe à l’homme (à peine né) tout est manifestement signe de la vie, d’un jeu auquel participent tous les éléments de la métamorphose.
Ce dernier “instant” dans ‘La Création du monde’ est paradoxalement le plus long par rapport aux deux précédents. Son exploration permet de découvrir davantage d’étapes. Le matériau sonore se concrétise, entendant par là qu’il se rapproche de ce que nous savons auditivement reconnaître. Musicalisés, ces sons s’articulent entre eux à travers des formes rythmiques et par traitement de leur timbre.
D’abord incertains et fragiles, ils se dérobent à toute mise en forme individuelle.
Le souffle sous tous ses aspects répète son élan avant d’exister selon un mode d’échange avec son environnement. L’eau sous son apparence la plus réduite engendre des micro-mélodies à travers des formes répétitives. Il en est ainsi du monde végétal, animal : autant de divisions qui s’induisent les unes les autres pour qu’en fin s’en déduise celui que nous sommes dans la réalité musicale et sonore de cette “création”.
Credits
- The integral version was premiered at the 1984 Acousmatic Cycle, 104 Studio of the French Radio House in Paris on May 14th 1984
- 4-track long version (37'23) for public events, short version (32'00) only stereo
Bernard Parmegiani at home, Villebon 1983 © Vivien
© G. Vivien
Composer See all
Bernard Parmegiani
About
fr
1927 – 2013
Bernard Parmegiani is a pioneer and leading light of electroacoustic music. He leaves behind him a vast and fascinating œuvre, a priceless heritage for today's generation.
His life was structured around a few mainstays: working in a studio filled with machines, lighting a pipe filled with Amsterdamer, in the company of his wife (his “first ear”), and not least, a few affectionate cats.
Find the majority of his concert pieces at Maison ONA — over 50 mixed music and acousmatic pieces released over time.
Bernard Parmegiani is a pioneer and leading light of electroacoustic music. He leaves behind him a vast and fascinating œuvre, a priceless heritage for today's generation.
His life was structured around a few mainstays: working in a studio filled with machines, lighting a pipe filled with Amsterdamer, in the company of his wife (his “first ear”), and not least, a few affectionate cats.
Find the majority of his concert pieces at Maison ONA — over 50 mixed music and acousmatic pieces released over time.
1927 – 2013
Immanquable phare, Bernard Parmegiani est une figure pionnière de la musique électroacoustique. Il laisse une œuvre vaste et fascinante, inestimable heritage pour la génération actuelle.
Sa vie reposait sur quelques fondements : travailler dans un studio rempli de machines, allumer une pipe de tabac Amsterdamer, être entouré par sa compagne et “première oreille”, sans oublier ses quelques chats affectueux.
Retrouvez chez Maison ONA la majorité de son œuvre musicale pour le concert — soit plus de 50 pièces mixtes et acousmatiques progressivement disponibles.
Immanquable phare, Bernard Parmegiani est une figure pionnière de la musique électroacoustique. Il laisse une œuvre vaste et fascinante, inestimable heritage pour la génération actuelle.
Sa vie reposait sur quelques fondements : travailler dans un studio rempli de machines, allumer une pipe de tabac Amsterdamer, être entouré par sa compagne et “première oreille”, sans oublier ses quelques chats affectueux.
Retrouvez chez Maison ONA la majorité de son œuvre musicale pour le concert — soit plus de 50 pièces mixtes et acousmatiques progressivement disponibles.