Denis Dufour
Chanson de la plus haute tour
2000
acousmatic work
72'00
© 2021 / ONA 0218
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« […] provokes us like a mirror and a mask. »
« […] provoque comme un miroir et comme un masque. »
Description
fr
Chanson de la plus haute tour is freely inspired by the life of an artist whose personality is hinted at all throughout the piece. There are presumptions and more or less clearly formulated hypotheses; an almost completely imagined biography stemming from the raw state of the composer’s work. It also draws from impressions of supposed encounters with the man, the context of his works, what his contemporaries said of him, and the impressions they got from him. The text charts a path narrated in the first person, sort of like a manifesto for an imaginary artist – one from another world and another time that sometimes intersect with our own at a few key moments.
The title, the same as for Rimbaud’s poem, speaks of the vision and distance necessary for the speaker to seize a world that no one before them had ever imagined. A call to prayer. A delicate and mystical incantation. Dwelling in the literary shadows of Nietzsche, Thomas Bernhardt, Rimbaud, Lautréamont and Antonin Artaud, this declaration, by turns whispered, hummed, exclaimed and hammered-out, provokes us like a mirror and a mask.
The piece is the nerve center for all human concerns, providing total immersion within the entirety of reality and disappearance, the recreation of the universe within a parallel universe; of fissures and of fusion. It unfolds like so many scholarly shelves where all the world’s memories might be filed. The inventory of a world reinvented. [Thomas Brando]
01. De toutes les formes 04'48
02. Des millions de signes 09'35
03. Entendant ce flot 09'07
04. Sont-ce les sons 08'42
05. Quelle route 15'45
06. Petite fée 08'49
07. C’est lui 04'16
08. Ne pas penser 06'28
09. L’invisible 03'30
The title, the same as for Rimbaud’s poem, speaks of the vision and distance necessary for the speaker to seize a world that no one before them had ever imagined. A call to prayer. A delicate and mystical incantation. Dwelling in the literary shadows of Nietzsche, Thomas Bernhardt, Rimbaud, Lautréamont and Antonin Artaud, this declaration, by turns whispered, hummed, exclaimed and hammered-out, provokes us like a mirror and a mask.
The piece is the nerve center for all human concerns, providing total immersion within the entirety of reality and disappearance, the recreation of the universe within a parallel universe; of fissures and of fusion. It unfolds like so many scholarly shelves where all the world’s memories might be filed. The inventory of a world reinvented. [Thomas Brando]
01. De toutes les formes 04'48
02. Des millions de signes 09'35
03. Entendant ce flot 09'07
04. Sont-ce les sons 08'42
05. Quelle route 15'45
06. Petite fée 08'49
07. C’est lui 04'16
08. Ne pas penser 06'28
09. L’invisible 03'30
Chanson de la plus haute tour est librement inspiré de la vie et de la personnalité d’un artiste que l’on joue à deviner tout au long de l’œuvre. Inspiré de présomptions, d’hypothèses plus ou moins clairement formulées, d’une biographie presque fantasmée à partir de l’œuvre brute du créateur, à partir aussi d’impressions sur l’homme supposément rencontré, sur l’histoire de l’œuvre et sur ce qu’en on dit ses contemporains, sur les impressions qu’ils en ont reçues, le texte chemine comme un discours à la première personne, une sorte de manifeste d’un artiste imaginé : dans un autre monde et à une autre époque, monde qui croise parfois le nôtre à quelques instants décisifs.
Le titre, homonyme de celui d’un poème de Rimbaud, dit la dimension visionnaire et la nécessaire distance que s’oblige à prendre le locuteur pour appréhender un univers dont personne n’a rien deviné avant lui. Appel à la prière, incantation fébrile et mystique croisant les ombres littéraires de Nietzsche, de Thomas Bernhardt, de Rimbaud, de Lautréamont ou d’Antonin Artaud, cette déclaration tour à tour chuchotée, fredonnée, déclamée et martelée nous provoque comme un miroir et comme un masque.
À la fois centre névralgique de toutes les préoccupations humaines, projet d’immersion totale dans la totalité du réel et aussi de disparition, re-création de l’univers dans un univers parallèle, scission et fusion, le discours se déroule comme autant de savants tiroirs où pourrait être consignée toute la mémoire du monde… pour dire l’inventaire d’un monde réinventé. [Thomas Brando]
01. De toutes les formes 04'48
02. Des millions de signes 09'35
03. Entendant ce flot 09'07
04. Sont-ce les sons 08'42
05. Quelle route 15'45
06. Petite fée 08'49
07. C’est lui 04'16
08. Ne pas penser 06'28
09. L’invisible 03'30
Le titre, homonyme de celui d’un poème de Rimbaud, dit la dimension visionnaire et la nécessaire distance que s’oblige à prendre le locuteur pour appréhender un univers dont personne n’a rien deviné avant lui. Appel à la prière, incantation fébrile et mystique croisant les ombres littéraires de Nietzsche, de Thomas Bernhardt, de Rimbaud, de Lautréamont ou d’Antonin Artaud, cette déclaration tour à tour chuchotée, fredonnée, déclamée et martelée nous provoque comme un miroir et comme un masque.
À la fois centre névralgique de toutes les préoccupations humaines, projet d’immersion totale dans la totalité du réel et aussi de disparition, re-création de l’univers dans un univers parallèle, scission et fusion, le discours se déroule comme autant de savants tiroirs où pourrait être consignée toute la mémoire du monde… pour dire l’inventaire d’un monde réinventé. [Thomas Brando]
01. De toutes les formes 04'48
02. Des millions de signes 09'35
03. Entendant ce flot 09'07
04. Sont-ce les sons 08'42
05. Quelle route 15'45
06. Petite fée 08'49
07. C’est lui 04'16
08. Ne pas penser 06'28
09. L’invisible 03'30
Credits
- French State Commission
- Dedicated to Pierre Henry
- Four-track acousmatic work for two acousmoniums [stereo version featured on the disk]
- Realized on computer at the composer’s studio in the 20th arrondissement of Paris
- Sound recordings: Denis Dufour, Agnès Poisson, Roberto Kenofsky
- Musical propositions: Agnès Poisson (movements 3 and 4), Roberto Kenofsky (movements 6 and 7)
- Voice recording: Bernadette Mangin at Studio Son/Ré
- Voice: Pierre Henry
- Premiered by Jonathan Prager and Denis Dufour on the Ina-GRM and Motus acousmoniums at the Olivier Messiaen auditorium, Maison de Radio France, on November 23rd, 2000 for the Ina-GRM’s 2000-2001 Multiphonies season
© S. Berg
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Denis Dufour
About
fr
1953 – *
With his morphological and expressive approach to sound, Denis Dufour works on pieces in a state of constant renewal, on ideas that are specific to each piece. The resultant work is like a large fresco in which no themes sound alike, one goes through varied and breathtaking soundscapes, appreciating the sheer imagination though the consistency of his style. By deliberately but effortlessly having his music open to all sounds, Denis Dufour’s approach is that of liberty, independence and diligence. His craftsmanship, very French, is exquisite and mastered; every second of sound is enveloped by a supra-conscious ear, so that his work contains no trace of automatic tools.
Find his complete works at Maison ONA —nearly 200 instrumental, vocal, mixed music and electroacoustic works released successively.
With his morphological and expressive approach to sound, Denis Dufour works on pieces in a state of constant renewal, on ideas that are specific to each piece. The resultant work is like a large fresco in which no themes sound alike, one goes through varied and breathtaking soundscapes, appreciating the sheer imagination though the consistency of his style. By deliberately but effortlessly having his music open to all sounds, Denis Dufour’s approach is that of liberty, independence and diligence. His craftsmanship, very French, is exquisite and mastered; every second of sound is enveloped by a supra-conscious ear, so that his work contains no trace of automatic tools.
Find his complete works at Maison ONA —nearly 200 instrumental, vocal, mixed music and electroacoustic works released successively.
1953 – *
Avec son approche morphologique et expressive du son, Denis Dufour élabore des œuvres toujours renouvelées car portées par des projets à chaque fois singuliers. En résulte un catalogue qui sonne comme une vaste fresque dont aucun motif ne se ressemble, englobant des paysages variés et prenants, une mosaïque de sonorités, de pensées et de couleurs qui permettent d'apprécier autant son imagination que la cohérence de sa démarche. En ouvrant délibérément mais avec naturel sa musique à tous les sons, Denis Dufour œuvre avec liberté, indépendance et rigueur, et avec un souci de l'artisanat si fin qu'il se fait oublier.
Retrouvez chez Maison ONA l’intégralité de son œuvre musicale —instrumentale, vocale, mixte et sur support— soit près de 200 opus progressivement disponibles.
Avec son approche morphologique et expressive du son, Denis Dufour élabore des œuvres toujours renouvelées car portées par des projets à chaque fois singuliers. En résulte un catalogue qui sonne comme une vaste fresque dont aucun motif ne se ressemble, englobant des paysages variés et prenants, une mosaïque de sonorités, de pensées et de couleurs qui permettent d'apprécier autant son imagination que la cohérence de sa démarche. En ouvrant délibérément mais avec naturel sa musique à tous les sons, Denis Dufour œuvre avec liberté, indépendance et rigueur, et avec un souci de l'artisanat si fin qu'il se fait oublier.
Retrouvez chez Maison ONA l’intégralité de son œuvre musicale —instrumentale, vocale, mixte et sur support— soit près de 200 opus progressivement disponibles.