This website uses ‘cookies’ to give you the best, most relevant experience. Learn more Accept
Click background to close pop-up

Notify me!

EMAIL

NAME



Home
Composers
Catalog
Store
Infos
Cart
Menu
B
François Bayle
Franck Bedrossian
Thierry Blondeau
C
Raphaël Cendo
D
Denis Dufour
Pierre Dutrieu
F
Luc Ferrari
H
Pierre Henry
L
Vincent Laubeuf
Ramon Lazkano
Lin-Ni Liao
José Manuel López López
M
Paul Méfano
P
Bernard Parmegiani
Gérard Pesson
R
Colin Roche
S
Oriol Saladrigues
Pierre Schaeffer
V
Davor Vincze
Menu
Scores Books Records Music paper Limited editions Manuscripts Subscription Plans Merchandising
Menu
About us Places FAQ Pro Network
Luc Ferrari
Visage V
1958-59

acousmatic work
10'33

listen
buy
Notify me!
Other formats
to be published soon
Enquire
Performance Set Rental
High res audio file
Learn more
Subscription plans
Include it in a plan to access
the full catalog from 1€/month
« To give shape to the plurality of vision or of hearing. »
« Je cherche à donner matière à la pluralité de la vision ou de l’audition. »
Luc Ferrari



Description
fr

I'm not trying to base musical forms on some poetic language, since I am not a poet.
What I try and do is, on the one hand, to use language to find images that express the material reality of sounds.
And on the other hand, to give shape to the plurality of vision or of hearing. What seems to be my idea is no longer an idea but a sound reality, what seems to be a poetic image is no longer a poetic image, but an event.
But recognising events is tricky, which is where language (unfortunately) comes in, and we have to explain ourselves.
Many specialists cannot recognise an experimental piece from one hearing to the next. So how can one recognise the transfiguration of a sound into all its possible manifestations? This is what I would like to explain, which is why I have to give names to the sounds.
[Luc Ferrari]

In 3 parts:
1. Le personnage et ses créatures
2. Jeux des créatures
3. Pluralité du personnage

Je ne cherche pas à appuyer la forme musicale sur un langage poétique, car je ne suis pas poète.
Mais je cherche, d’une part à imager par le langage la réalité matérielle des sons.
D’autre part, je cherche à donner matière à la pluralité de la vision ou de l’audition. Ce qui semble être mon idée n’est plus une idée mais une réalité sonore, ce qui semble être une image poétique ne l’est plus, mais un événement.
Mais bien malin celui qui peut reconnaître les événements, c’est pourquoi entre en jeu le langage (hélas) et sommes-nous obligés de nous expliquer.
Il y a bien des spécialistes qui ne peuvent reconnaître une œuvre expérimentale d’une fois à l’autre. Alors, comment peut-on reconnaître la transfiguration d’un son à travers toutes ses possibilités. C’est ce que je voudrais expliquer, aussi suis-je obligé de nommer les sons.
[Luc Ferrari]

En 3 parties :
1. Le personnage et ses créatures
2. Jeux des créatures
3. Pluralité du personnage

L’auteur a composé cette œuvre en 1957 et 1958 avant son arrivée au Groupe de Recherches Musicales de la R.T.F. Elle représente une tentative de conquête d’un certain nombre de degrés d’une gamme imaginaire et déjà concrète.

Le premier degré est l’exploration d’un intervalle situé dans le grave des instruments.
Le deuxième degré est celui des événements imprévisibles (accidents) provoquant une perturbation dans la continuité.
Le troisième degré est celui des rythmes superposés, ou des itérations irrégulières.
Dans le quatrième degré, ce sont des profils dynamiques (variations d’intensité) qui sont superposés et qui produisent des trames sonores évoluant lentement.
Le cinquième degré représente un jeu d’objets musicaux; transpositions d’objets visuels (losanges, spirales, croix et angles divers).
Le sixième degré est celui des jeux des hauteurs, dispersion et rapprochement des notes avec des variations de durée.
Le septième degré est une danse rapide s’acheminant lentement vers l’aigu des instruments (disparition progressive des instruments graves).
Le huitième degré achève l’œuvre par des structures mélodiques qui évoluent à proximité des fréquences élevées.

Credits

  • Premiered on 30 June 1959 during Expériences Musicale, Paris
  • Awarded by the Biennale de Paris in 1961

Record See all


Selected works — Boxset

10 CDs boxset
16 available
Buy

Composer See all


Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005

Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.

He had a weakness for women with accents.

Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005

N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.

Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.

Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.