Luc Ferrari
Far-West News n°3
de Prescott à Los Angeles
1998-99
radiophonic work
28'01
© 2018 / ONA 0358
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« I continue my recordings.
I’ll be going to the end of the voyage. »
I’ll be going to the end of the voyage. »
« Je continue mes enregistrements.
J’irai jusqu’au bout du voyage. »
J’irai jusqu’au bout du voyage. »
Description
fr
Far-West News 3:
De Presco à Los Angeles (1999), 28’01
September 25th to 30th, 1998
Prescott looks a bit like a European city. There’s a street life, and there are even people walking around, some with piercings. The contact here is easier than in Paris, where a look in the eye is taken as a sign of aggression. All around there is desert; not the slightest sign of the ocean on the horizon.
We see more and more of Monica on TV and she keeps getting fatter and fatter.
I find myself thinking that if I were her, I wouldn’t wear shorts, and the next day there she is in shorts. Clinton looks drawn and tired. I guess we’re in for some air strikes soon.
I’ve got used to the desert; a car every hour suits me ne.?When we reach Los Angeles I’m scared stiff. There are cars all over the place.
We turn off at the beginning of Welshire Boulevard; the hotel is at the other end, but at least we’re heading in the right direction.
An hour later we’re still driving.
From certain characteristic signs, it is clear that we’re back to civilisation. There are buildings, houses that are not on wheels, even men wearing suits, elegant women wearing makeup, and a piano bar with post-modern music. Friends take us for some wild nights in LA. I continue my recordings.
I’ll be going to the end of the voyage.
[Luc Ferrari]
De Presco à Los Angeles (1999), 28’01
September 25th to 30th, 1998
Prescott looks a bit like a European city. There’s a street life, and there are even people walking around, some with piercings. The contact here is easier than in Paris, where a look in the eye is taken as a sign of aggression. All around there is desert; not the slightest sign of the ocean on the horizon.
We see more and more of Monica on TV and she keeps getting fatter and fatter.
I find myself thinking that if I were her, I wouldn’t wear shorts, and the next day there she is in shorts. Clinton looks drawn and tired. I guess we’re in for some air strikes soon.
I’ve got used to the desert; a car every hour suits me ne.?When we reach Los Angeles I’m scared stiff. There are cars all over the place.
We turn off at the beginning of Welshire Boulevard; the hotel is at the other end, but at least we’re heading in the right direction.
An hour later we’re still driving.
From certain characteristic signs, it is clear that we’re back to civilisation. There are buildings, houses that are not on wheels, even men wearing suits, elegant women wearing makeup, and a piano bar with post-modern music. Friends take us for some wild nights in LA. I continue my recordings.
I’ll be going to the end of the voyage.
[Luc Ferrari]
Far-West News 3 :
De Presco à Los Angeles (1999), 28’01
Du 25 au 30 septembre 1998
Prescott ressemble un peu à une ville européenne, il y a des rues, on peut y marcher à pied. Il y a même des gens qui se promènent, certains sont assez piercing. Ici on peut dire que l’on a une meilleure intelligence avec la population qu’à Paris, où le moindre coup d’œil est considéré comme une agression. Aux alentours c’est le désert, il n’y a pas un minimum de mer à l’horizon y compris 2.000.
Monica est de plus en plus présente à la Télé, elle est aussi de plus en plus grosse. Je pensais que si j’étais elle, je ne me baladerais pas en short. Justement le lendemain elle est en short. Clinton a les traits tirés. On dirait qu’il va bientôt y avoir des frappes. Je suis habitué au désert, une voiture toutes les heures, ça va. J’exagère. En arrivant à Los Angeles je suis terrifié. Il y a des voitures partout. Nous descendons au début de Welshire Boulevard, l’hôtel est à l’autre bout mais au moins c’est la bonne route. Une heure après on roule encore. On sait que la civilisation est là, à quelques signes caractéristiques, il y a des buildings, des maisons qui ne sont pas sur roulettes, même des gens habillés en costume, des femmes élégantes, maquillées, un piano bar qui joue post moderne. Des amis nous emmènent vers les nuits folles de Los Angeles. Je continue mes enregistrements. J’irai jusqu’au bout du voyage.
[Luc Ferrari]
De Presco à Los Angeles (1999), 28’01
Du 25 au 30 septembre 1998
Prescott ressemble un peu à une ville européenne, il y a des rues, on peut y marcher à pied. Il y a même des gens qui se promènent, certains sont assez piercing. Ici on peut dire que l’on a une meilleure intelligence avec la population qu’à Paris, où le moindre coup d’œil est considéré comme une agression. Aux alentours c’est le désert, il n’y a pas un minimum de mer à l’horizon y compris 2.000.
Monica est de plus en plus présente à la Télé, elle est aussi de plus en plus grosse. Je pensais que si j’étais elle, je ne me baladerais pas en short. Justement le lendemain elle est en short. Clinton a les traits tirés. On dirait qu’il va bientôt y avoir des frappes. Je suis habitué au désert, une voiture toutes les heures, ça va. J’exagère. En arrivant à Los Angeles je suis terrifié. Il y a des voitures partout. Nous descendons au début de Welshire Boulevard, l’hôtel est à l’autre bout mais au moins c’est la bonne route. Une heure après on roule encore. On sait que la civilisation est là, à quelques signes caractéristiques, il y a des buildings, des maisons qui ne sont pas sur roulettes, même des gens habillés en costume, des femmes élégantes, maquillées, un piano bar qui joue post moderne. Des amis nous emmènent vers les nuits folles de Los Angeles. Je continue mes enregistrements. J’irai jusqu’au bout du voyage.
[Luc Ferrari]
Credits
- Commissioned by NPS Hilversum
- Premiered in Amsterdam, 1999
- Voiceover: Brunhild Meyer-Ferrari, Dan Warburton, Gérard Pape & Stéphane Kim
© B. Ferrari
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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.