Luc Ferrari
Cycle des souvenirs
Exploitation des concepts n°2
1995-2000
Audiovisual installation for 6 players and 4 video-projectors
ad lib. duration
© 2018 / ONA 0371
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« The use of memories is not, however, a new thing for me
as I am a recidivist of autobiography. »
as I am a recidivist of autobiography. »
« L’utilisation des souvenirs n’est pourtant pas une chose nouvelle pour moi
qui suis un récidiviste de l’autobiographie. »
qui suis un récidiviste de l’autobiographie. »
Description
fr
In this turning of the image and the sound, the memory is written in a distorting mirror, but where all is true.
Perhaps…
[Luc Ferrari]
Perhaps…
[Luc Ferrari]
D’après le “journal en désordre ou la poursuite des sons du quotidien”.
Depuis l’automne 99, j’ai entrepris la composition d’une nouvelle série d’œuvres dont le titre général est “Exploitation des concepts”.
Il s’agit justement, d’utiliser les concepts expérimentés durant toute ma vie de compositeur, et ceci dans toutes les directions possibles. Aussi bien en écriture instrumentale, qu’en électroacoustique, en vidéo, en installation multimédia, en utilisation des nouvelles technologies aussi bien que des anciennes, en composant des œuvres concertantes c’est-à-dire d’une durée compatible avec l’idée du concert, ou non-concertantes, c’est-à-dire dont la durée est dite “indéterminée”.
Ces ‘Exploitations’ vont dans toutes les directions : la Tautologie, les cycles superposés, le minimalisme des ‘Presque Rien’, les architectures du hasard, l’anecdotique, la narration, les sons du quotidien, l’art pauvre, les souvenirs, etc., tous ces concepts qui sont passés dans mes préoccupations, mais que jusqu’alors je n’avais pas vraiment exploités.
L’utilisation des souvenirs n’est pourtant pas une chose nouvelle pour moi qui suis un récidiviste de l’autobiographie. Ce qui est différent ici, c’est l’installation du son et de l’image. De la même manière que je suis un compositeur-preneur de son, je suis là un compositeur preneur d’image. Cela veut dire que puisque je n’enregistre pas les sons comme un technicien, j’accepte ici ma particularité d’enregistreur d’images amateur. C’est en cela aussi que le quotidien, pas pittoresque pour un sous, apparaît comme sujet principal.
On y trouve les images de mon enfance, ma rue, mon métro ; les endroits où je suis passé et qui m’ont frappé au point de les enregistrer, certains villages d’Italie ou la mer au Portugal ; de mon présent aussi, les lieux de travail, mes objets-souvenirs, ma maison.
Le cycle des souvenirs signifie aussi que tous les éléments sont architecturés en cycles qui, en se superposant, produisent des rencontres hasardeuses. C’est pour cela que tout est tournant.
Dans ce tournement de l’image et du son, la mémoire est écrite dans un miroir déformant, mais où tout est vrai.
Peut-être…
[Luc Ferrari]
Depuis l’automne 99, j’ai entrepris la composition d’une nouvelle série d’œuvres dont le titre général est “Exploitation des concepts”.
Il s’agit justement, d’utiliser les concepts expérimentés durant toute ma vie de compositeur, et ceci dans toutes les directions possibles. Aussi bien en écriture instrumentale, qu’en électroacoustique, en vidéo, en installation multimédia, en utilisation des nouvelles technologies aussi bien que des anciennes, en composant des œuvres concertantes c’est-à-dire d’une durée compatible avec l’idée du concert, ou non-concertantes, c’est-à-dire dont la durée est dite “indéterminée”.
Ces ‘Exploitations’ vont dans toutes les directions : la Tautologie, les cycles superposés, le minimalisme des ‘Presque Rien’, les architectures du hasard, l’anecdotique, la narration, les sons du quotidien, l’art pauvre, les souvenirs, etc., tous ces concepts qui sont passés dans mes préoccupations, mais que jusqu’alors je n’avais pas vraiment exploités.
L’utilisation des souvenirs n’est pourtant pas une chose nouvelle pour moi qui suis un récidiviste de l’autobiographie. Ce qui est différent ici, c’est l’installation du son et de l’image. De la même manière que je suis un compositeur-preneur de son, je suis là un compositeur preneur d’image. Cela veut dire que puisque je n’enregistre pas les sons comme un technicien, j’accepte ici ma particularité d’enregistreur d’images amateur. C’est en cela aussi que le quotidien, pas pittoresque pour un sous, apparaît comme sujet principal.
On y trouve les images de mon enfance, ma rue, mon métro ; les endroits où je suis passé et qui m’ont frappé au point de les enregistrer, certains villages d’Italie ou la mer au Portugal ; de mon présent aussi, les lieux de travail, mes objets-souvenirs, ma maison.
Le cycle des souvenirs signifie aussi que tous les éléments sont architecturés en cycles qui, en se superposant, produisent des rencontres hasardeuses. C’est pour cela que tout est tournant.
Dans ce tournement de l’image et du son, la mémoire est écrite dans un miroir déformant, mais où tout est vrai.
Peut-être…
[Luc Ferrari]
Credits
- Produced with support from Césaré and the CCMix
- Premiered in 2000, Paris
Carrare © B. Ferrari
Composer See all
Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.