Maison ONA | Ramon Lazkano, Uher

Ramon Lazkano

Uher

2013

saxophone (bass), piano & percussion

19'

39 pages

35*27 cm

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« […] the definition of a harmony which may only be guessed through reflections. »

« […] la définition d’une harmonie qui ne semble pouvoir être devinée que dans des reflets. »

Ramon Lazkano

Description

How could a bass saxophone, a piano and percussion coexist during a sound projection that is both unique and collective? ‘Uher’, from a Basque word meaning “murky”, envisages a realisation of the insoluble: the impossible relationship between instruments whose position side by side does not correspond to the convention of a polyphony or to that of an enlargement of the registers, or even to the community or complementarity in the production of sound. The deployment of sound takes shape as well by a first dot that defines a fundamental place, as by the tension required to establish this fundamental state. Thus, through a stammering inertia, a curve is drawn whose emergence generates the attempt of a muffled polyphony. The multiplied sound hides in distant folds and feeds rigid dynamics and expressionless rhythms, while avoiding breaks and repeating its objects. The three musicians, with their gestures and their playing techniques, mask and hide the definition of a harmony which may only be guessed through reflections, during multiple movements. The murkiness could be found in the intuition of the outline of what is blurred, the suspicion of the shape of that which does not have one; in the intuition of the certainty of purity of what is eaten away by parasites.
[Ramon Lazkano]

Comment pourraient cohabiter un saxophone basse, un piano et des percussions lors d’une projection sonore à la fois unique et collective? ‘Uher’, du mot basque qui signifie “trouble”, envisage une réalisation de l’insoluble: la relation impossible entre des instruments dont la position côte-à-côte ne répond pas à la convention d’une polyphonie ou à celle d’un élargissement des registres, ou même à la communauté ou à la complémentarité dans la production du son. Le déploiement du son prend forme aussi bien par un premier point qui définit un lieu fondamental, que par la tension nécessaire afin d’établir cet état fondamental. Ainsi, au travers d’une inertie balbutiante, se dessine une courbe dont l’émergence génère la tentative d’une polyphonie étouffée. Le son multiplié se cache dans des plis éloignés et alimente des dynamiques rigides et des rythmes atones, tout en évitant les ruptures et en réitérant ses objets. Les trois musiciens, par leurs gestes et leur jeux, masquent et cachent la définition d’une harmonie qui ne semble pouvoir être devinée que dans des reflets, au cours de mouvements multiples. Le trouble pourrait se trouver dans l’intuition du contour de ce qui est flou, du soupçon de forme de ce qui n’en a pas ; dans l'intuition de la certitude de pureté de ce qui est rongé par les parasites.
[Ramon Lazkano]

Credits

Edited by Misael Gauchat
Notice layout: Maxime Barthélemy
Proofreading: Ramon Lazkano

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Ramon Lazkano

About

1968 – *

Ramon Lazkano unveils his sounds according to various principles, from harmonic vertigo to exhaustion of pitch. The erosion of matter and the mirages of time characterize his musical personality.

Find a selection of previously unpublished scores, as well as the complete works dating from 2016 onwards and future pieces, at Maison ONA.

1968 – *

Ramon Lazkano dévoile ses matériaux selon des principes variés, allant du vertige harmonique à l’épuisement des hauteurs. L’érosion de la matière et les mirages du temps caractérisent sa personnalité musicale.

Retrouvez chez Maison ONA une sélection de pièces jusqu’alors inédites, ainsi que l’intégralité de ses œuvres composées depuis 2016 et à venir.